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Un train vaut mieux que deux tu l'auras!

Un train vaut mieux que deux tu l'auras!
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23 octobre 2007

La SNCF, même en grève, c'est bien!

Lyon-Paris, vendredi midi.

Il est midi, je suis en stage. Mon téléphone sonne, c'est le pote avec qui je pars à 13h pour Paris, en train. Je décroche, il m'annonce qu'un pote d'un pote part au même endroit que nous ce WE, et qu'il passe nous chercher en voiture à 13h. Adjugé, ce sera toujours moins cher que le billet de train à 58 euros, même si c'est les sgdf qui paient, c'est toujours ca de moins à avancer !

13h30, nous partons de Lyon
13h32, le chauffeur freine comme une brute pour s'arreter à un feu
13h41, nous nous engageons sur l'autoroute.
13h42: il double la voiture devant lui, sur la zone d'insertion.
13h42 20': nous roulons à 140 sur la file de gauche. Ca promet...
13h55: nous nous arrétons manger. Sandwich, salade, dessert, clope. Nous discutons rhumatisme articulaire.
13h57: je dis au chauffeur que, a ce propos, j'ai mal au dos, et qu'il faudrait éviter de le choquer. Il s'excuse pour avoir freiné fort et dit qu'il va faire attention.
14h22: nous repartons
14h23: nous sommes à 180 km/h.
15h38: pose carburant-clope
16h24: nous dépassons Chablis. J'envoie un texto à ma mère. Nous tenons une moyenne de 160 km/h au bas mot.
16h30: je n'aurais jamais fait Lyon-Sens aussi vite.
16h45: nous depassons une bagnole de flics avec un radar embarqué. Ils ne nous flashent pas.
16h47: une ligne droite avec presque personne, le chauffeur décide de nous montrer qua ca 206 GT a de la puissance, il fait une pointe à 210. Mais malheureusement, ya un escargot à 150 devant nous, donc il doit ralentir.
17h05: une bagnole de flic est juste devant nous à 130, c'est chaud de la doubler quand même, ca ne se fait pas... Nous sommes coincés à 130. Ca fait bien bien chuter notre moyenne.
17h32: flic doublés finalement. Nous avons perdu du temps, nous sommes à 190.
17h35: avec toutes les voitures qu'on double en zigzaguant par la droite, je commence à avoir envie de vomir.
18h06: Paris approche, il y a de plus en plus de monde, le slalom s'intensifie.
18h10: il faut prendre quelle autoroute maintenant ? Celle pour Rouen, c'est ca?
18h12: nous discutons gestion d'association
18h13: Rouen, c'est la prochaine sortie. Nous sommes à 160 sur la file de gauche.
18h13 7': Pierre dit que, heu, c'est là. Il y a un camion à notre droite.
18h13 8': Freinage, virage à 70°. Nous prenons la bretelle d'autoroute, en traversant les zébra. La voiture glisse sur les gravillons acumulés à cet endroit là. Nous allons droit dans la rambarde en face.
18h13 10': le chauffeur rattrape le coup, nous faisons un tête à queue. On fait coucou à la camionette juste derrière !
18h13 11': le chauffeur rétablit le coup, pour ne pas s'ecastrer dans la glissière de sécurité. Les roues se bloquent. Nous faisons un deuxième tête à queue. La camionette derrière freine. Celle de devant nous voit tourner comme des toupies.
18h13 12': nous sommes encastrés de coté dans ma rembarde, coincés sur le bord d'une bretelle de changement autoroutier. Il y a une autoroute à gauche, et une à droite. Les camionettes se sont arrétées.
18h15: la voiture ne bouge plus du tout, la roue avant droite n'est plus attachée au reste de la voiture que par l'amortisseur. Le par choc arrière est fendu en 2. Nous sommes intacts. Pierre est un peu sous le choc.
18h17: nous appelons les flics, parce que les bornes oranges, du milieu de l'autoroute, c'est bof...
18h18: les CRS nous disent de nous mettre sur la bande d'arret d'urgence. Nous leur précisons qu'aux vues de la situation, ca va pas etre possible, que nous preferons éviter de traverser l'autoroute à pied.
18h19, je fait la guignol dans le froit avec un gilet jaune fluo pour signifier qu'il faut ralentir.
18h19 30': je me rapelle que l'ésperance de vie sur une bande d'arret d'urgence est de 2 min. Je ne suis pas sur une bande d'arrêt d'urgence, je suis sur le bord de l'autoroute, la ou il n'y en a pas.
18h40: la dépanneuse arrive, nous nous retrouvons à Ris Orengis. Youpi !

...

21h37: nous arrivons a destination.Comme quoi, le train, c'est bien ! Au moins, on a peu de chance de mourir...

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1 juin 2007

Information capitale

Vous savez ce qui est arrivé à la gare de Lyon Part-Dieu hier à 17h42 ?


Un train.

25 avril 2007

Vélo in ze train

Dimanche dernier lors de mon lille paris du dimanche soir bonsoir, j'ai expérimenté le compartiement vélo .. après moults renseignement j'achète une reservation vélo pour la forte somme de 10 € (ce qui fait plus que doubler le prix de mon billet mais c'est une autre affaire .. ) : le fist : les vélos ne peuvent bénéficier d'aucune réduction : pas de familles nombreuses cyclistes, de vélo militaires ou de vélo 12-25. Honnetement je ne pense pas que cette réservation soit nécessaire, j'étais le seul cycliste et je ne vois pas comment le contrôleur pourrait vérifier que mon vélo était bien muni d'un titre de transport.. et en plus ce prix est un forfait : pour emmener un vélo à perpignan c'est le même prix.
Bref j'arrive à lille europe à 22h, avec mon fidèle destrier, trouve la voiture vélo en queue de train, et l'installe confortablement suspendu par la roue avant. Et arrivé gare du nord, le bonheur d'avoir payé 10 euros en plus : Comme vous l'aviez compris le compartiment vélo est en queue de train, il y a donc tout un quai ( double tgv , soit une belle distance) à se faire à vélo en narguant les autres voyageurs croulants sous leurs bagages ..
euh voilà en fait c'est tout, je ne me suis pas brouté sur le quai, c'était juste un pur moment de jouissance offert (enfin 10 euros quand même ) par la sncf, la traversée de paris by night en vélo c'était de la balle, mais le train n'y est pour rien

en bref : le vélo - train : c'est de la balle !!

26 mars 2007

Un fil éléctrique...

Vous vous étes toujours dit qu'il faudrait que vous vous achetiez une nouvelle batterie, pour pouvoir regarder 2 film dans le Lille-Marseille, parce que la votre ne dure pas assez ?

Nous avons pour vous une solution moins chère: une rallonge, directement branchée dans les toilettes de votre TGV favori!

Si si, nous l'avons réellement vu!

26 mars 2007

Oh! Un stroumph!

Paris-Lyon, dimanche midi.

Elle est sur le quai, poussant une poussette. Elle porte un jean, somme toute normal. jusque la, tout va bien. Ses chaussures? Des baskets roses, un peu délavées. Son haut? un sweat à capuche et fermeture éclair rose fluo. Ajouté à ca, un bonnet rose flashi, genre stroumph, et un sac violet fluo, à paillette.
Magnifique!

Juste derrière elle, une femme d'un age avancé, poussant un chariot à bagage tel un déambulateur. Sur le charriot, un sac du Body shop, portant une photo d'une paire de fesses soulignées d'un string.
Un contraste un peu troublant entre cette femme, son allure un peu austère, et ce sac.

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26 mars 2007

Matabiau by night

Un des grands plaisirs quand on voyage avec la SNCF, et j'espère sincèrement pour vous que vous l'avez expérimenté, c'est d'attendre dans une gare la nuit.

Ainsi, un jour que je patientais avant mon train pour Albi, aux alentours de minuit, je pus me livrer à d'intéressantes observations ethnologiques.

J'avais dû affronter quelques minutes plus tôt la rue Bayard, qui est comme le savent bien les Toulousains plutôt animée la nuit, entre prostituées, ivrognes et jeunes qui hurlent en Arabe. Mais cela n'avait rien de très surprenant à mes yeux. En revanche, à peine assis dans le hall de la gare de Toulouse-Matabiau, entre deux clochards plutôt pépères qui se donnaient des nouvelles l'un de l'autre, je remarquai l'étrange cheminement d'un jeune homme. Une Bible dans les mains, il lisait un passage de l'Ancien Testament (peut-être le Cantique des Cantiques) à voix haute, et concluait chaque passage par un "Amen, mesdames et messieurs, Amen" un peu plus fort. Une couronne de fleurs en plastique ornait ses cheveux. De temps à autre, il s'interrompait pour boire une gorgée d'eau (sic) et baragouinait des propos sans suite.

Lassé de ce spectacle, je souris et entamai la lecture d'un journal acheté pour le voyage. En face de moi, un autre garçon se livrait à la même activité. Pourtant, il fut très vite interrompu par un homme plus agé qui grommelait contre le prophète à couronne plastique, affirmant sa volonté "d'appeler les flics" et de "faire interner ce type là". L'homme courouçé faisait au final plus de bruit que son sujet d'ennervement. Je fronçai le sourcil et l'observai de haut en bas. Il aurait fait l'impression d'un homme bien habillé si l'on avait vu que son torse recouvert d'une chemise élégante et d'une cravate. Pourtant, le bas de son corps était glissé dans un pantalon de jogging mou, troué et assez  sale, qui jurait fortement avec le haut. Je continuai à l'observer un peu en coin (car je ne voulais pas être embêté). Il finit par se calmer et s'assoir à côté du jeune lecteur qui me faisait face. Je soupirai de soulagement. Le garçon, sur le banc en face, eut la réaction inverse et fit mine de se concentrer sur sa lecture. Cela ne découragea pas l'homme au jogging mou qui commença à lui parler comme s'il reprenait une conversation. Très vite, celle-ci s'avéra être une succession de blagues crades (du type "comment appelle-t-on la graisse autour du vagin? La femme.") auquelles le lecteur répondait initialement par un petit son poli, puis plus du tout. Très géné (car l'homme parlait fort), le garçon semblait chercher à disparaître dans le banc. J'hésitai à intervenir, mais l'homme ne semblant pas bien méchant, j'hésitai longuement ; je regardai alors ma montre : il était l'heure de partir.

Mon train arrivait. Je me levai, abandonnant le garçon à ce florilège d'insanités bénignes, et marchai vers le quai. Cependant, je croisai une famille intéressante. Mère obèse, monstrueuse, boursouflée, peut-être la plus grosse méduse que j'ai jamais vu, une mongolfière à vous justifier le voyage de nuit pour épargner la vue des autres passagers. Les deux enfants, sans atteindre ce degré de gonflement, évoquaient eux aussi des baudruches en formation. Le père vint rejoindre ce trio. Je me dis qu'il avait l'air plutôt normal, lui. C'est alors que je remarquai sa coupe de cheveux : tête rasée, avec juste une mèche teinte en rose au dessus du front. Les deux enfants avaient la même. Chose terrible que l'hérédité. Hélas, Mendel, que n'as-tu donné le moyen d'y échapper?

Aujourd'hui, je me demandes parfois si je ne devrais pas retourner dans les gares la nuit et écrire un roman. Au fond, qu'importe le déplacement, un roman de gare vaut mieux qu'un carnet de voyage.

26 mars 2007

dans les toilettes

En passant à côté des toilettes du TGV, je remarque la mine désappointée d'une dame. Elle vient d'essayer d'ouvrir la porte, qui est malheureusement bien fermée à clé. Les toilettes sont occupées. La dame fait demi-tour en gromelant timidement et s'apprête à regagner sa place (ou à partir en quête d'autres WC), quand un grand jeune homme brun, debout à côté de la porte des toilettes depuis le début, l'apostrophe en ces termes : "Madame... vous voulez que je leur dise d'arrêter? Ils sont rentrés à deux tout à l'heure ; vous voulez que je leur dise que ça suffit?"

22 mars 2007

le terroir a sa place dans les TGV

Lille-Marseille, vendredi soir.

Vous le savez sans doute, le grand intéret du TGV, c'est de pouvoir traverser la France à toute vitesse. Cela conduit parfois à des situations quelque peu cocasses!

Imaginez un peu...

"... Vous avez pris place à bord du TGV n° XXX à destination de Marseille. Ce TGV désservira les gares de Marne la vallée chessy, aéroport CDG, Lyon Part Dieu, et Marseille, son terminus...compostage des billets... l'étiquettage des bagages est obligatoire... Nous rappelons que les TGV sont intégralement non-fumeurs..." avec un accent marseillais à couper au couteau!

Le conducteur rentre chez lui, ce soir! Au moins, on sais d'où il vient...

Puis... sans transition!

"La compagnie des Wagonlit vous souhaite el' binvenue à bord d'ch' TGV... achortiment ed' sandvichs... thé, café, boichon chocolatée... pour euh toutes les faims..."

Wahoo! Une chtimi, une vraie, parle au micro!

14 mars 2007

Mamie-Minnie

Dans un des nombreux trains du dimanche entre 17h et 19h, sur le Lille Lyon... donc, passant à Marne La Vallée. Vive le Pays de Mickey!

Mamie, en robe rose à poids noirs. Avec un collier rose. Des chaussures flashies à talon. Un ballon dans une main. Sa petite fille dans l'autre. Dans une troisieme, une sucette ronde et rose.

Il y a vraiment des gens tarés.

11 février 2007

La compagnie des wagontlit...

Ce matin, Lyon-Paris, 9h48, arrivée en gare de Lyon

"La compagnie des Wagonlit espère que vous avez passé un agréable voyage en notre compagnie et vous souhaite un bon congrès"

Ah... Merci... on ne sait pas lequel, mais pourquoi pas!

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